Le cirque permet à Lautrec de montrer sa fascination pour l’art équestre, pour les prouesses physiques, mais aussi de souligner la dramaturgie du spectacle. Novatrice par le choix des couleurs, mais aussi par l’organisation de l’espace, avec une diagonale qui divise la scène en deux moitiés, cette toile montre les tensions qui se créent entre l’amazone qui dévoile ses cuisses et le maître de la piste, dominant, devant un public disséminé sur des rangées circulaires bordées de rouge.