Narcisse est-il idolâtre ? Accorde-t-il un prix excessif à cette image physique qu’il aperçoit de lui-même, au point d’oublier que la beauté physique ne vaut que d’être le signe d’une beauté au delà de toutes les formes ? À supposer que cela soit, Narcisse bénéficierait des circonstances atténuantes que Jean-Luc Marion trouve à l’idolâtre, lorsqu’il énonce ce qu’il appelle « une réserve non sur l’idole, mais sur la critique tropfacile qu’on en donne communément. »